Pour la première fois depuis la création de la Compagnie 7273, Laurence Yadi évolue seule sur scène. Chargée de son histoire personnelle, elle invite le public à la rejoindre dans un monde qui retranscrit une palette d’émotions habituellement gardées secrètes. Déroulant une danse envoûtante, presque immobile, mais d’une intensité folle, c’est un tremblement qui ondule, monte et investit petit à petit tout son corps. D’abord le bas-ventre, le buste, puis une longue secousse entraîne les jambes, les bras et les poignets. Sur une musique oscillant entre bruit métallique, stridence orientale et pulsation africaine, Laurence Yadi explose le plateau par sa présence magnétique et sa performance. Célébrés comme « l’un des chocs chorégraphiques de la dernière édition de La Bâtie », Laurence Yadi et Nicolas Cantillon creusent ici leur démarche : le pari d’un mouvement continu, infini, qui sculpte le corps dans une transe qui en révèle l’intimité autant que l’universalité.